Le premier tour des élections législatives anticipées se tient dimanche dans l’Hexagone. Éclairage sur les enjeux avec notre correspondante en France, et avec le co-animateur du parti Renaissance pour la Suisse centrale, Didier Receveur.
Les Français sont appelés aux urnes ce week-end. Le premier tour des élections législatives anticipées se tient dimanche. Pour rappel, ce scrutin fait suite à la dissolution de l’Assemblée nationale prononcée au soir des élections européennes par le président Emmanuel Macron. Les sondages donnent le Rassemblement national en tête à 36%. Le parti d’extrême droite est suivi par le nouveau Front populaire de gauche à 30%. La majorité présidentielle se trouve, de son côté, à environ 20%. Quoiqu’il en soit, le Rassemblement national et son potentiel premier ministre Jordan Bardella ne sont pas assurés d’obtenir la majorité, ce qui risque de provoquer une « situation institutionnelle inédite », selon notre correspondante en France, Stéphanie Wenger. Éclairage :
Selon les derniers sondages, le parti d’Emmanuel Macron, Renaissance, pourrait subir un nouveau revers. Pour évoquer les enjeux de ces élections pour la majorité présidentielle, le co-animateur du parti Renaissance pour la Suisse centrale, Didier Receveur, était l’invité de « La Matinale ».
Didier Receveur explique que « le parti a pris acte des résultats des élections européennes du 9 juin. » La ligne adoptée par le président français, Emmanuel Macron est de faire « un vote de clarification », pour savoir ce que veulent les Français à l’heure actuelle. Face aux alliances faites tant par la droite que par la gauche, Didier Receveur indique que la majorité présidentielle s’est rapprochée du MoDem (Mouvement démocrate), ainsi que du parti d’Édouard Philippe (Horizons). /alr-mmi