Le retour des beaux jours a réveillé les motos de leur hibernation. Attention toutefois avant de prendre la route, quelques erreurs peuvent être évitées afin de respecter la sécurité routière.
Après de long mois au garage, il est préconisé de vérifier l'état de son véhicule, ses réflexes et son équipement avant de prendre la route pour la première fois de l'année. (Photo : archives).
Ces derniers jours, le printemps a amené du soleil et des températures douces en Suisse. L’occasion pour les amateurs de moto de ressortir leur deux-roues et retourner sillonner les routes après une longue pause hivernale. Mais, selon le TCS, de très nombreux motards commettent des erreurs au moment de faire leur première sortie de l’année. Il convient donc d’être attentif à certains points clés. Premièrement, il faut vérifier les pneus, la batterie, les freins et la chaîne. Et, autre point important selon Jean-Paul Lhérault, moniteur et directeur d’une école de conduite biennoise, le pilote : « lui aussi a été en mode hivernage. Aller faire des exercices avant de se lancer sur les routes peut s’avérer utile », préconise-t-il.
Jean-Paul Lhérault : « Il faut faire un contrôle de son véhicule avant chaque départ ».
L’équipement n’est pas non plus à négliger. Par exemple, dans son communiqué, le TCS indique qu’il faut contrôler que le casque soit en parfait état et que la visière ne comporte pas de fissures ou de rayures. Jean-Paul Lhérault va même plus loin dans son explication. Même si seul le casque est obligatoire pour faire de la moto, il préconise un équipement complet. « La police ne dira rien si vous n’avez qu’un casque pour faire de la moto. Mais en cas d’accident, l’assurance peut très bien ne pas verser toutes les prestations qu’elle devrait », explique-t-il.
Jean-Paul Lhérault : « En fin de compte, c’est votre sécurité que vous remettez en question ».
Dernier point sensible, les pneus. Le TCS explique qu’ « il ne faut pas se laisser tromper par le témoin d’usure qui, sur les pneus de moto, peut n’avoir qu’une hauteur de 0,8 millimètre ». Effectivement, en Suisse, le minimum légal est une profondeur de 1,6 millimètre. /comm-tbu
